Malgré leurs discours ou leurs apparences anti-parlementaires, les fascistes – en l’occurrence les mouvements « historiques » que sont les fascistes italiens et les nationaux-socialistes allemands – ont toujours joué la carte électorale pour conquérir le pouvoir politique.
Certes, ils ne sont pas exempts de tendances putschistes mais, après l’échec du coup de force de novembre 1923 à Munich, même le plus fanatique d’entre eux, Hitler, a vite compris l’intérêt qu’il y avait à recourir aux moyens légaux. Ce n’est d’ailleurs qu’à ce moment qu’il devint crédible auprès des bailleurs de fonds incarnés par les grands trusts comme Krupp.