CORNELISSEN. — Théorie de la valeur (1926) (Extrait pp. 110-131)
II. — La théorie de la valeur-de-travail
Article mis en ligne le 2 juin 2013
dernière modification le 5 août 2017

par Eric Vilain

Christiaan Cornelissen, né le 31 août 1864 à Bois-le-Duc, aux Pays-Bas, et mort le 21 janvier 1942 à Domme, en France, était un syndicaliste, auteur et économiste anarcho-communiste néerlandais.

Cornélissen s’intéressa très tôt aux questions économiques. Il lut dès la fin des année 1880 les œuvres de Marx, d’Engels et des grands théoriciens socialistes mais également les économistes classiques.

En 1891, il prépara la première traduction hollandaise du Manifeste communiste. Mais c’est avec sa venue à Paris en 1898 qu’il se mit à fréquenter les grandes bibliothèques parisiennes. Désireux de réfuter la théorie de la valeur des économistes classiques mais également de Marx, il en vint à élaborer une théorie inductive du salaire qui lui valut une renommée internationale.

Ces recherches aboutirent en 1903 à la publication de sa Théorie de la valeur, qui fut poursuivie par l’élaboration de son Traité général de science économique dont l’édition s’étala jusqu’en 1944.

Traité général de science économique,
Paris, Marcel Giard, 1926 (Bibliothèque internationale d’économie politique).

Tome 1 : Théorie de la valeur avec une réfutation des théories de Rodbertus et Karl Marx, Walras, Stanley Jevons et Boehm-Bawerk, 2e éd. réimprimée, 1926, XI-476 pages.
Tome 2 : Théorie du salaire et du travail salarié, 1933, 2e éd. entièrement revue, 724 pages.
Tome 3 : Théorie du capital et du profit, 1926, 2 vol., 466 et 662 pages.
Tome 4 : Théorie de la rente foncière et du prix des terres, 1930, 380 pages.

Nous présentons ici un extrait du tome premier, Théorie de la valeur, la partie consacrée à la valeur-travail.