Au sein de l’Association internationale des travailleurs (AIT), comme dans le mouvement libertaire en général, il existe un certain flou artistique concernant la définition même de ce que nous sommes. Anarchistes, anarcho-syndicalistes, syndicalistes révolutionnaires... voici des adjectifs par lesquels nous nous définissons volontiers et qui nous semblent synonymes. Pourtant, dans la bouche des uns ou des autres, ces mots n’ont souvent pas le même sens. En fait, derrière ces différentes appellations se cachent des divergences, des ambiguïtés qui accompagnent notre Internationale depuis son origine et qu’il faudra sans doute résoudre un jour. Le texte qui suit tente de restituer un aspect de ce débat, tel qu’il s’est présenté en Argentine, entre 1900 et 1930.
Anarchisme ouvrier contre « syndicalisme révolutionnaire ». – Un combat de la Fédération ouvrière régionale argentine
Ariane Miéville
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