BAKOUNINE : ACTION ET ORGANISATION
Article mis en ligne le 20 octobre 2015
dernière modification le 20 juin 2021

par Eric Vilain

« Certes, il y a dans le peuple assez de force spontanée ; celle-ci est incomparablement plus grande que la force du gouvernement, celle des classes [dirigeantes] comprise ; mais faute d’organisation, la force spontanée n’est pas une force réelle. Elle n’est pas en état de soutenir une longue lutte contre des forces beaucoup plus faibles mais bien organisées.

Sur cette indéniable supériorité de la force organisée sur la force élémentaire du peuple repose toute la puissance de l’Etat.. » (...) « Ainsi, la question n’est pas de savoir si le peuple est capable de se soulever, mais s’il est apte à former une organisation qui puisse assurer la victoire
du soulèvement, une victoire qui soit non pas éphémère, mais durable et définitive. » (La science et la question vitale de la révolution, mars 1870)